jeudi 15 novembre 2007

Dimanche

Le jour du Seigneur n'est plus ce qu'il était !
J'ignore si l'ouverture des magasins le dimanche explique ce fait ?
Toujours est-il que le vulgus pecum s'affaire ce jour aussi,
moi même ayant noté dans mon vade-mecum : faire du menage aujourd'hui !
J'ai joué la femme d'interieur épanouie qui se pâme,
d'oeuvrer pour le bonheur de sa communauté familiale.
Je me convainquais donc que le repassage n'est pas un drame,
et qu'il me fallait m'y coller avec un sourire jovial.

Je m'attaquais ensuite à la caisse du chat,
et là tout de suite, ça se voit !
L'air est tout de suite plus leger
avant même d'avoir ouvert les fenêtres pour aérer !

Quel bonheur ineffable que de dépoussierer, aspirer,
lancer des machines qui lavent sans rechigner,
pour bientôt pouvoir recommencer à repasser.
C'est merveilleux ces plaisirs simples de tout ranger !

"Chéri ! Quand tu auras fini de dormir sur le canapé,
tu voudras bien descendre les poubelles si c'est pas trop demander ?"

samedi 10 novembre 2007

L'art !

Quelqu'un aurait vu mon inspiration trainer quelque part ?
Je me demande où elle est passée, il se fait déjà tard !
Puisque celle-ci joue les pudiques,
je (me) lance un defi de rime en ique !

Je regardais une toile apocalyptique achromatique,
qui etait decrite au catalogue comme de l'art authentique !
L'artiste druidique, evoquait une hypothetique rhetorique
au gout melodramatique et totalement fantasmagorique !
Je tentais de rester stoïque devant ce discours tragique,
qui semblait enthousiasmer toute la clique !
Je doutais d'être detentrice de toute émotion artistique,
et tentais de garder la face en effectuant d'horribles mimiques !
L'homme expliquait comment il lançait la non-couleur à l'élastique,
en respectant des ondes électromagnetiques sur des chants tantriques !
Je dois avouer que je restais fort septique !
Sans vouloir être nullement ironique ou particulierement critique,
j'envisageais serieusement de laisser s'exprimer mes zygomatiques !!!
Ce que je fis brusquement et qui me valut d'être huée par le public,
et raccompagnée illico en direction du portique !

La prochaine fois, j'irai dans un etat avancé d'impregnation alcoolique,
je comprendrai mieux les méandres de la création artistique !

Reflexion suite...

Partant du postulat que le fait de recevoir une boule de petanque sur le nez est une situation redoutée, quels élements de defaillance est-il le plus utile d'eviter pour amoindrir la probabilité ?

Comme il est peu commode de dessiner ici, nous tenterons d'expliciter la demonstration sans schéma (cela complique certes, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?)

=== > Hypotheses :

Je reçois la boule de pétanque sur le nez car :

1. Je me suis disputée avec un joueur de pétanque

2. J'ai rencontré une folle qui mène des experiences

3. J'ai pas de bol

4. Toute façon, chuis qu'une merde !!!

=== > Tentatives de Résolution :

1. a J'evite de m'approcher des joueurs de boule
1. b J'evite de me disputer avec un joueur de boule
1. c Je prends les devants et eclate le joueur de boule
1. d Je pratique l'art de l'esquive
1. e Je reste chez moi d'ailleurs le temps est tout pourri

2. a J'evite de m'approcher d'une folle qui fait des experiences
2. b Je tente de convaincre la folle que ses experiences sont inutiles
2. c Je pratique l'art de l'esquive
2. d Je tente de proposer une autre cible à la folle
2. e Je propose la meme experience avec une tranche de pain de mie
2. f Je reste chez moi d'ailleurs le temps est tout pourri

3. a Je vais voir un marabout pour faire revenir la chance avec moi
3. b Je pratique l'art de l'esquive
3. c Je reste chez moi d'ailleurs le temps est tout pourri

4. a Je me suicide
4. b Je pratique l'art de l'esquive
4. c Je reste chez moi, d'ailleurs le temps est tout pourri et toute maniere je sais pas quoi faire et toute maniere chuis qu'une merde.

=== > Conclusions :

Il apparait tres clairement que pour eviter de prendre une boule de petanque sur le nez, la meilleure attitude a adopter est soit d'arriver à l'esquiver, soit de rester chez soi !

D'ailleurs, le temps est tout pourri !