samedi 18 octobre 2008

Discours de politique générale

C'est dans la concertation, le dialogue, et en toute transparence,
que nous pourrons, au-délà, de nos differences,
construire ensembles les fondations solides d'un avenir,
que nous souhaitons communément débarrassé de vaines ires.

C'est dans l'écoute attentive de chacun des aspects diversifiés,
complementaires et tellement variés, dans une richesse pacifiée,
et avec le réalisme et la rigueur nécessaires à toute stabilité,
que nous construirons ensembles les bases de la solidité.

Cet attachement à la prise en compte globale,
afin que toutes les aspirations profondes,
puissent être valorisées comme integrantes à notre monde,
dans le respect le plus humain des valeurs morales,
donne toute la mesure de l'authenticité et du mérite,
d'un discours de politique générale réaliste !

Je ne doute pas que le pragmatisme ainsi exposé,
puisse, par la nouveauté de son ton, quelque peu troubler !
Mais nous ne sommes plus à l'époque des faux-semblants
voilà pourquoi je pause cela sur la table, de but en blanc !

Et c'est avec la fermeté qui s'impose,
que sans détours, je vous expose,
le cadre général des mesures nécessaires,
même si, forcément, cela risque de déplaire !
Le bon sens doit nous guider, sans être jamais oublié,
c’est à ce prix que nous reussirons de significatives avancées !

mercredi 8 octobre 2008

Grisaille


L'austere decor pesait en maitre, une sorte de suffocation
insidieuse en chaque piece de cette demeure,
et tout semblait empreint d'une douloureuse lenteur.
Les fenêtres closes aux rideaux tirés filtraient l'agitation.

Loin du temps et de la vie, les journées s'etiraient infiniment,
dans un calfeutrement sourd, qui resonnait en un bourdonnement.
Le triste sire qui avait dessiné son gîte,
à l'image de sa morose personne, un ermite.

A voir la noirceur en tout, à ressasser ses bobos sans cesse,
s'enfermant en lui même comme dans une geôle capitonnée,
l'ermite avait peniblement comblé chaque voies et sentiers,
de torrent de larmes, bientôt boueux de vaine et artificielle tristesse.

Lorsque il fut usé de pleurer sur le tragique destin qu'il s'etait attribué,
il mit fin à ses jours, s'entaillant les veines pour voir son sang le quitter,
lentement, mornement, seule tache de couleur dans toute cette grisaille.
Et il mourrut dans le silence austere de sa propre muraille.

Du bien fondé des executions capitales en place publique

Il etait un temps où les affreux méchants étaient assassinés,
pour le plus grand plaisir de la plèbe en quête d’émotions.
L’affreux méchant que l’on pouvait sur le chemin conspuer,
cristallisait les famines, horreurs, sorcières et autres démons.

On criait, hurlait, se gaussant de quolibets,
comme autant de rites d’exorcismes.
Et le bruit courait d’oreille en bouche bée,
et de bouche en oreille au paroxysme,
que l’affreux méchant était possédé par le diable,
mais que par chance, ses os restaient friables !

Et l’on criait des ho et des ha, à mesure que la roue tournait,
et l’on l’on grimaçait par complaisance, à mesure que les os rompaient !
Le condamné ne criait pas assez ?
C’est le bourreau qui etait hué !

Une fois le spectacle trop vite terminé,
il fallait, malheureusement, à son quotidien retourner.
Repus, et rassérénés que la morale soit sauve,
chacun retournait dans sa cage pour y tourner comme un fauve !

Un bon spectacle interactif avec sa petite dose d'adrenaline,
il n'y a pas mieux pour exulter la surcharge des glandes endocrines !

mercredi 1 octobre 2008

Automne

Voilà, c’est l’automne ! La saison des pommes,
le temps d’exorciser l’été, ver de fruit gâté,
qui invite à la paresse dans le cœur des hommes !
Terminer de se prelasser, remballer les siestes ensoleillées ! ! !

On va pourvoir s’extasier sur les teintes rougeoyantes,
de quelques feuilles décédées, dessechées,
tapissant les trottoirs mouillés, de pieges à pieton pressé ! ! !
Et l’on comptera les gamelles retentissantes….