Je ne sais même pas où commencer,
Je ne sais même comment compléter,
Je ne sais même pas à quoi sert
Cette dérisoire litanie au désert
Dans un spleen estival à celle que je ne connais plus
À cette inconnue si chère devenue si lointaine
Travaillant à sa déconstruction assidue
Au point d’embarquer à se noyer sous ses chaînes.
Te chuchoter dans un fracas, ces borborygmes inaudibles
Des claques et brusqueries dans un flot en fatras, un emportement,
D’affliction et de colère, avec leurs mots maladroits et cinglants
Que tu ne percevras même pas, puisque déjà inaccessible.
Envolée ta raison, par petits morceaux, l’un après l’autre déchirés,
Comme les pétales d’une marguerite, un peu ,beaucoup, à la folie…
Plus du tout ! Tu es déjà tellement loin, l’oeil gris comme un galet poli,
Attendant l’arrivée de la vague qui t’avalera dans sa grande marée.
A vouloir sans cesse te chercher funeste et nébuleuse dans le noir
Aveuglée en une quête orgueilleuse, si vaine et sans phare
Tu effaces chaque attaches une à une, jusqu’à tes extrêmes amarres
Jusqu’à ta géniture que tu oublies et laisses choir.
Je ne sais pas ce que tu emporteras dans tes bagages
Quels souvenirs incertains de ces lointaines pages
Écrites alors que nous étions ces enfants pas vraiment sages
Je les entends encore rire… Ecoute ! Souviens-toi ces tapages !
Dans une atrabilaire irritation je ne sais plus que souhaiter
Je ne sais même pas où commencer
Rien ne sert de continuer.
jeudi 21 juillet 2011
Escapade forestiere
Captive de la tourmentine forestière,
accrochée au chant de l’oiseau d’oubli
ses pas la guidaient sur l’allée buissonnière,
celle qui restait invisible à tout œil trop gris.
Sans hâte de se délivrer de l’entrave plénière
qui la retenait loin, un instant, au temps de vie
elle regardait danser les elfes et les ombres, les murmures de clairière
qui menaient là, leur monde voisin, loin des cris.
Les heures coulaient dans l’espace des prières
là bas, si loin d’ici.
Mais il fallait retrouver quelques parisettes serrurières
pour retrouver le chemin des soucis.
La fugue demeurait toujours passagère,
mais soufflait à cœur un parfum de millepertuis…
accrochée au chant de l’oiseau d’oubli
ses pas la guidaient sur l’allée buissonnière,
celle qui restait invisible à tout œil trop gris.
Sans hâte de se délivrer de l’entrave plénière
qui la retenait loin, un instant, au temps de vie
elle regardait danser les elfes et les ombres, les murmures de clairière
qui menaient là, leur monde voisin, loin des cris.
Les heures coulaient dans l’espace des prières
là bas, si loin d’ici.
Mais il fallait retrouver quelques parisettes serrurières
pour retrouver le chemin des soucis.
La fugue demeurait toujours passagère,
mais soufflait à cœur un parfum de millepertuis…
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