lundi 25 août 2008

Alfred

Connaissez-vous l'histoire d'Alfred ?
Mais si, Alfred, celui qui avait toujours la bite raide !!!

Donc…. Alfred était handicapé par sa particularité !
Tout petit déjà, on ne voyait que cela ! ! !
Sa maman bien sûr, l’avait emmené consulter,
plein de specialistes qui restaient tous cois

A la place d’un corps caverneux, Alfred avait en son penis,
un os strictement identique à celui de son tibia,
Et aucun orthopediste ne se voyait operer cela ! ! !
De plus Alfred ne voulait pas subir de supplice ! ! !

Alfred grandit, et son os en même temps que lui,
prenant l’habitude d’essuyer les railleries,
et, évitant de trop cotoyer autrui,
se refugiait dans le mepris ! ! !

Toutefois, il lui fallait bien vivre malgré tout,
et il se refusait à tenter quelque artifice,
pour pourvoir masquer son appendice !
Aussi, il arborait fierement son objet partout !

Et lorsque les dames bruyamment s’offusquaient,
dans les lieux publics, il retorquait,
"Mais chere Madame, plutôt que de crier,
vous seriez mieux inspirée d’y gouter ! "

Un jour toutefois, au gré de ses pérégrinations,
Alfred rencontra une jeune femme qui d’abord s’etait indignée,
mais qui apres avoir reflechi, s’etait ravisée,
et accepta enjouée, l’invitation !

La dame, s’agenouilla, pour sortir, avec difficultés,
le membre de la glissiere standard, du pantalon d’Alfred,
et elle constata combien le phallus etait terriblement raide !
L’attrapant d’une main, la dame en engloutit goulument l’extremité !

Alfred commençait à soupirer d’aise sourdement,
lorsque la dame s’interrompit brusquement :
" - Mais, Monsieur ! ! ! Votre bite a un gout !
- Euh…. Un gout dites-vous ?
Mais un gout de quelle nature ?
- Attendez, j’y retourne, je ne suis pas sûre ! ! ! "

La dame gouta longuement, afin de ne pas se tromper
et de bien analyser les sensations gustatives,
que sa langue decouvrait en glissant vive,
sur le gland qui n’etait plus tres loin d’exploser !

"-Monsieur, à present je suis tout à fait certaine, ma foi,
votre bite a exactement le gout du nutella !
- Chere Madame, merci de m’informer que ma peau,
a ce gout ! Et vous m’obligeriez, si vous finissiez le pot ! ! ! "

La dame ne se le fit pas dire deux fois,
et retourna taquiner la tige gout nutella
avec tant de gourmandise, que bientôt,
le membre se mit à couler à flot !

Quelle ne fut pas l’heureuse surprise,
de découvrir avec convoitise,
que la sève d’Alfred avait l’arome creme anglaise !
La dame brulait plus qu’une braise.

Elle en voulait encore, toujours et tant,
qu’elle en oubliait presque de respirer !
Elle reprit de la creme anglaise trois fois,
sans sembler vouloir en rester là ! ! !

Alfred fut contraint de l’assommer,
pour pouvoir recuperer son intimité ! ! !

Alfred, un peu gêné d’avoir estourbi cette femme charmante,
la reveilla doucement, lui expliquant, qu’elle avait du succomber ,
aux effets étonnants d’une indigestion flagrante !
Mais que si de temps en temps elle voulait se regaler,
pour bien moins de huit cents calories aux cent grammes,
ils pouvaient convenir d’un programme !

La dame fit un rapide calcul et convint,
que la proposition etait fort honnete.
C’etait la possibilité de manger infiniment, enfin,
pour moins de calories que dans une danette !

Ainsi fut-il décidé, que deux fois par semaine,
la dame viendrait prendre son dessert,
et le degusterait la bouche pleine.
Grand prince, Alfred, lui offrirait même un verre !

Ainsi, un mois s’écoula, et chacun se delectait,
à sa maniere, de ce contrat….. juteux !
Jusqu’à ce jour fort malheureux,
où Alfred chuta dans les escaliers qu’il descendait,
et se brisa le tibia, enfin…. le tibia pénien !
Il du rester platré longtemps, en souffrant comme un chien ! ! !

Enfin, un jour, la fracture fut completement consolidée,
et Alfred eut le membre calcifié deplatré.
Ce qui etait d’un grand soulagement à tous points de vue,
même pour le simple fait d’évacuer ce qu’il avait bu ! ! !

Il testa de sa main la consolidation, afin de verifier,
que la medecine ne s’etait point trompée,
Et fut assez satisfait du resultat,
son penis fonctionnait comme il se doit ! ! !

Il voulu recontacter la gourmande, en toute amitié,
mais la garce, avait entre temps, decidé, qu’elle preferait diner salé ! ! !
Pendant la convalescence d’Alfred, elle avait rencontré,
un membre moins proéminent mais au gout petit pois à l’étuvée ! ! !

Ne souhaitant pas se gaver de macedoine,
pour esperer obtenir le gout idoine,
Alfred se fit une raison,
et resta seul avec son bâton ! ! !

Alfred decida donc de se mettre en quête,
de trouver quelque conquête qui honorerait la bête !
Il ne fut pas long à trouver quelque âme charitable,
pour se delecter de son attrait affable !

Une âme en perdition voulu le prendre sur le champ en son con ! ! !
Malgré la longueur impressionnante elle l’entreprit illico,
tellement elle piaillait d’impatience avec son si ventre chaud !
Elle chevaucha toute la nuit jusqu’à ce qu’Alfred soit KO.

Mais son membre bien malgré lui,
restait toujours rigide même lorsque le jour luit !
Et malgré la vive irritation,
rien ne pouvait faire tomber l'érection !!!

Le pauvre Alfred, n’avait pas la vie aisée !
Il avait un mal fou à pouvoir travailler !
Combien de fois se presentait-il devant un employeur
et voyait sa candidature repousser pour cause de bite en fleur ?

Un jour qu’il etait en plein entretien avec une DRH,
celle-ci n’avait d’yeux que pour la bosse,
et n’ecoutait que d’une oreille sourde et rosse,
le chaotique parcours professionnel qu’Alfred dressait à l’arrache !

Elle commençait à se tortiller curieusement sur son siege,
s’accrochant desesperement aux accoudoirs,
avant de se jeter furieusement dans un grrrrrroaaaaaaarrrrrr,
sur le sexe erigé d’Alfred l’emprisonnant dans sa bouche tel un piege ! ! !

Suçant et aspirant vigoureusement son sexe dur,
elle poussait des petits cris étouffés,
alors qu’elle tentait vainement de le prendre en entier.
Alfred se contentait du moment sachant qu’il n’aurait pas la place, à coup sûr ! ! !

Pauvre Alfred ! ! ! Ce n’etait pas facile tous les jours !

Un matin l’on retrouva Alfred pendu, oscillant doucement,
au bout d’une corde dans un bois.
Il avait decidé d’en finir avec cette triste vie là,
avec juste en guise de remerciements,
un rapide mot griffonné sur un bout de papier :
Merci à celles qui un moment, ont su me faire oublier mon infirmité !

dimanche 24 août 2008

Reflexion du soir !

J'ai toujours douté de la veracité du postulat selon lequel la force d'inertie de la boule de pétanque est proportionnelle à l'absence d'asperité de la surface qui la reçoit. La preuve, quand on en prend une dans la tronche, ça fait mal, que l'on ait un gros nez ou un petit !

Cette reflexion, m'a amené à me dire, que peut être la douleur venait de l'aspect lisse de la boule de petanque plutôt que de l'aspect de la surface qui la reçoit !

J'ai donc voulu faire l'experience avec un pavé ! Et bien, j'ai remarqué que le pavé est plus difficile à manier, certainement en raison de son poids plus que de sa forme, encore que sa surface, créé une resistance à l'air bien plus importante que dans le cas de la boule !!!

Quoi qu'il en soit, lorsque le pavé heurte une figure, ça fait tres mal aussi !!!!

Du coup, je me demande si les propriétés physiques d'un objet ont une incidence réellement importante sur la capacité à bien viser sa cible ?

De plus, en y réflechissant, je pense qu'à l'image du chat mort-vivant de Schrödinger, la boule demeure un temps sur une trajectoire potentiellement incertaine, et ce quelque soit la pression atmospherique du lieux et de temps où l'experience est menée ! En effet, la trajectoire est potentiellement incertaine dans la mesure où elle peut subir des interventions exterieures comme un brusque coup de vent force 10 ou l'impact d'un oiseau maladroit !


" La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !"

Albert Einstein

Puisque la vitesse de la lumiere est fixe et le temps elastique, il est inutile de se demander si la rapidité avec laquelle on reçoit le pave dans la figure est modifié par la météo ! Le temps qu'il fait et le temps qu'il est sont independants l'un de l'autre ! D'ailleurs, je suis presque sure que l'on n'a pas moins mal si l'on se prend un pavé dans la figure rapidement par temps ensoleillé, que si l'on se prend un pavé rapidement alors que la météo est orageuse ! Le fait que le temps soit lourd, ne modifie en rien le poids de la douleur ! Et ce, même si celui qui lance le pavé a le coeur léger !

Quoi qu'il en soit, je crois que je suis du côté absurde de la force !!!

Partant du postulat que le fait de recevoir une boule de petanque sur le nez est une situation redoutée, quels élements de defaillance est-il le plus utile d'eviter pour amoindrir la probabilité ?

Comme il est peu commode de dessiner ici, nous tenterons d'expliciter la demonstration sans schéma (cela complique certes, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?)

=== > Hypotheses :

Je reçois la boule de pétanque sur le nez car :

1. Je me suis disputée avec un joueur de pétanque

2. J'ai rencontré une folle qui mène des experiences

3. J'ai pas de bol

4. Toute façon, chuis qu'une merde !!!

=== > Tentatives de Résolution :

1. a J'evite de m'approcher des joueurs de boule
1. b J'evite de me disputer avec un joueur de boule
1. c Je prends les devants et eclate le joueur de boule
1. d Je pratique l'art de l'esquive
1. e Je reste chez moi d'ailleurs le temps est tout pourri

2. a J'evite de m'approcher d'une folle qui fait des experiences
2. b Je tente de convaincre la folle que ses experiences sont inutiles
2. c Je pratique l'art de l'esquive
2. d Je tente de proposer une autre cible à la folle
2. e Je propose la meme experience avec une tranche de pain de mie
2. f Je reste chez moi d'ailleurs le temps est tout pourri

3. a Je vais voir un marabout pour faire revenir la chance avec moi
3. b Je pratique l'art de l'esquive
3. c Je reste chez moi d'ailleurs le temps est tout pourri

4. a Je me suicide
4. b Je pratique l'art de l'esquive
4. c Je reste chez moi, d'ailleurs le temps est tout pourri et toute maniere je sais pas quoi faire et toute maniere chuis qu'une merde.

=== > Conclusions :

Il apparait tres clairement que pour eviter de prendre une boule de petanque sur le nez, la meilleure attitude a adopter est soit d'arriver à l'esquiver, soit de rester chez soi !

D'ailleurs, le temps est tout pourri !

mardi 12 août 2008

Zinanie

Ce n'est certes pas en semant la zizanie tout azimut, qu'on s'estime.
Si cela etait, cela se saurait. Nul besoin d'être zen pour sucer les cîmes !!!
Ceci dit, certaines cîmes sont si nocives,
qu'il serait plus sage de suçoter une olive

Tendresse

Le temps dresse vers le tendre esse que figurent tes lèvres,
accroché ainsi en suspension où feule l'effleurement,
et, du bout des doigts, y étendre une caresse en fièvre,
alors que se froissent et s'eparpillent tout raisonnement.

Aux arpents vains

Aux arpents vains, vint un matin vibrant dont l'aube palpitait à maintes aunes à la ronde.
En spires insensées, les lieues s'etiraient en circonvolutions impactées,
formant le dessin d'horizons volcaniques foudroyant le destin de l'onde !
Imprimée intimement, l'ecorce tatouée, lechait ses plaies à la sève sucrée.

Et nourrissant la terre de son sang aux larmes dévorantes,
se deversait sans fin en une âme languide assourdissante.
Les vaguelettes mourrantes absorbées avidement par la terre vampire,
formaient une danse hypnotique, une transe où l'ether expire.

Aux cycles vains de la révolution, s'enchainent exsangues et blafards,
les disciples ceints à l'évolution, s'entravant à l'harangue, et à l'espoir.....