mercredi 29 août 2007

Le Nain

Le nain se trouva fort depourvu,
quand devant l'urinoir, il fut parvenu.
Comment se soulager,
sans trop s'eclabousser ?

L'appareil en main, notre nain,
tentait de se hisser, bien haut pour viser.
Malheureusement, en desequilibre, c'est certain,
il n'est pas du tout commode de pisser !

Le bout n'arrivait même pas à suffisante hauteur.
Mais peut-être qu'avec la pression d'une pleine vessie,
arriverait-il, enfin, à ce simple desir : faire pipi !
Hesitant, reflechissant, il voyait tourner l'heure.
D'autant plus que la pressente envie,
ne lui laissait aucun répit !

"Mais pauvre de moi, quel dépit,
d'être né si petit !
Et bien, ma foi, tant pis !
Personne ne saura que j'ai tout sali !"

Sans trop se concentrer pour viser,
le nain commence à uriner,
d'une quantité non négligeable,
sa vessie étant de taille respectable.

Cela est parfois un plaisir bien grand !
Le nain béat de soulagement,
ne vit aucunement,
la dame-pipi entrant !!!
Il arrosait copieusement le mur,
ainsi que ses chaussures.
Dans un cri outré,
la dame-pipi, en colère,
mit un grand coup de pied,
au petit derriere !

Notre nain, honteux et confus,
jura, mais un peu tard,
qu'on ne l'y prendrait plus,
la prochaine fois, il pissera dans la rue !!!!

.......

Je vous ai un jour raconté l'histoire triste du nain,
qui voulait faire pipi dans un urinoir placé trop haut pour lui !
Et bien ce nain, je l'ai rencontré encore aujourd'hui,
il m'a expliqué comment il tentait de séduire en vain !

Notre nain, étant, en dehors de sa petite taille,
un homme normalement constitué,
souhaitait séduire sa belle et la prendre par la taille,
il avait découvert celle dont son cœur s'était amouraché !

Il la voyait chaque jour passer devant sa fenêtre.
Elle marchait d'un pas leger et sautillant,
sa jupe légère caressant ses jambes et embrassant sa croupe delicatement !
Le nain la guettait inlassablement, il l'a desirait de tout son être !

Chaque jour, son coeur cognait dans sa poitrine,
son souffle se faisait court et haletant,
fébrile, il sentait vibrer son échine
Rêvait d'étreindre enfin la cause de son tourment.

Il esquissait de rocambolesques scènes
où elle lui murmurait qu'elle voulait être sienne,
où il l'embrassait avec une folle ardeur,
et où elle y repondait avec autant de fureur.

N'y tenant plus, il decida de regrouper tout son courage,
et de se dévoiler entièrement à la belle.
Faire prendre à ce rêve, enfin la couleur du réel,
il etait plus que temps d'écrire cette page !

Le nain, rasé de près, avait fait des efforts de mise.
Il avançait tout tremblant dans la rue
à la rencontre de sa merveilleuse inconnue,
prêt à se contenter pour cette premiere fois, d'une simple bise !

La belle apparut, le nain perdant tout sang froid brutalement
se precipita vers elle et réalisa avec horreur et delice,
que son nez arrivait juste à l'endroit où se rejoignaient les douces cuisses !
C'en etait trop, le nain muet fut pris de spasmes et se répandit longuement !

Le nain, honteux et confus,
jura mais un peu tard,
qu'on ne l'y prendrait plus !


...

Banco ça banque illico !
Fort de cet excellent slogan, le nain joua au loto,
Afin de bien garnir son portefeuille en cuir vieilli,
en esperant ainsi, aussi, pouvoir garnir son lit !

Il se rendit donc par un matin ensoleillé,
au bureau de tabac du coin, pour jouer !
Hissé sur la pointe des pieds, agrippé,
il prit l'air degagé et acheta tout, grilles et jeux à gratter !

Et notre nain, gagna ! Pas le pactole, certes,
mais une somme tout à fait substantielle,
de quoi, dans son esprit, lui ouvrir le ciel,
au moins le septieme, ce qui lui semblait fort correct !

Le nain, peu rodé aux choses de l'amour,
pensait, aux dires de certains, que les filles allaient tomber comme des mouches !
En terrasse un coussin sous les fesses, jetant des regards concupiscents alentour,
attendant qu'une premiere pretendante vienne lui manger la bouche.

La liasse de billets ostensiblement apparente,
il passa son apres midi à descendre des bieres,
l'alcool aidant, se sentant de plus en plus fier,
tellement desinhibé, il fini par declarer à sa voisine qu'elle était bandante !

Le nain se prit une claque magistrale,
avec la marque des doigts sur sa joue imprimée !
Du coup il fut brutalement dessaoulé,
et penaud rentra chez lui triste et pâle.

Il n'est malin notre mâle nain !

....


Notre nain decida, que peut être, à la faveur de la nuit,
son charme opérerait de maniere plus aboutie.
Ne sachant trop par où commencer, il se renseigna,
sur les boites de nuit où il pourrait danser la salsa !

Longuement devant un DVD, il s'etait entrainé
seul avec son oreillé pour obtenir un avantageux dehanché !
Lorsqu'il fut satisfait du resultat obtenu, se sentant l'âme d'un warrior,
il envivagea de passer à la pratique et d'enflammer le dance-floor !

Il avait investi dans un costume seyant qui puisse l'avantager,
sur une chemise largement ouverte, estimant le look plus latino.
Serrant son porteuille comme une amulette, il se sentait enfin paré,
fin près à passer aux techniques de séduction fatale, bref à se mettre au boulot !

Il entra nonchalamant dans ce qu'il estimait être une vaste chasse,
et prenait des airs d'Al Pacino dans Scarface, y'a pas à dire, il avait la classe ! ( )
Il commanda une bouteille de whisky au bar, d'entrée de jeu !
Oui, c'est du whisky qu'on boit dans les films, avant la rafale de coup de feu !

Pour se donner un peu plus de courage, il bu 3 verres,
mais se garda bien de trop abuser, pour eviter le precedent revers !
Il observait avec un intérêt difficilement caché,
les jolies femmes qui étaient en train de danser.

Une pulpeuse brune vint s'assoire non loin de lui.
Le moment etait venu, elle serait à lui, dès cette nuit !
Il pretexta qu'elle avait tres certainement besoin de se réhydrater,
pour lui proposer, d'en sa compagnie, accepter de se désaltérer.

La jolie brune accepta, le nain, de peu, l'apoplexie manqua.
Il lui fit la conversation, s'inventant d'internationales responsabilités,
tandis que la demoiselle souriait doucement et se contentait de la tête hocher.
Dodelinant de la tête, elle semblait veritablement s'intéresser à ce qu'il lui contait là.

Le nain se concentrait, apres tant d'années d'abstinence,
sur l'histoire qu'il inventait afin de ne surtout pas se planter,
et d'eviter d'oublier de s'en tenir à un minimum de bienséance,
et de la violer là tout de suite sur le canapé !

Pour se changer un peu les idées, le nain proposa de danser.
La jeune femme ne se fit pas prier et lui prit la main doucement.
Le nain se sentait pousser des ailes, il entrevoyait fremissant le doux denouement.
Se collant contre le petit corps tendu, la feline ondoyait de maniere rythmée.

C'etait extatique, notre nain avait le sentiment de vivre enfin.
Cette danse le rendait fou de joie et de plaisir melés,
tant et si bien qu'il ne sentit pas la main le delester,
de son portefeuille dont il avait sciemment fait le plein !

Bien sûr la belle partie se repoudrer le nez la danse terminée,
et le nain eut beau chercher longtemps sa belle,
puis le portefeuille, l'un et l'autre s'etaient évaporés.
Notre pauvre nain, se prend des rateaux à la pelle !!!

mardi 21 août 2007

Inspiration

Ah la la, l'inspiration est une fille capricieuse,
elle va et vient à sa guise, une vraie chieuse !
Une vraie fille quoi, qui n'en fait qu'à sa tête,
selon les heures, se fait langoureuse ou s'entête !

Un jour elle se laisse seduire par la douceur,
du temps, des choses et des heures...
Le lendemain elle se fait joueuse, preferant,
s'attarder dans les bois à ramasser des glands.

Parfois elle râle aussi, hurle, gifle et crie,
envoyant tout balader sur son passage,
lorsqu'elle se complait à magnifier la rage,
pour en tirer une lame meurtrière ou meurtrie.

Et puis encore, il arrive qu'elle disparaisse,
une heure, un jour, une vie,
en des lieux inconnus, sans laisser d'adresse,
l'inspiration somnole ou s'enfuit.

Et c'est bien souvent alors qu'on ne l'attend pas,
qu'elle choisit de s'imposer à nos bras,
distillant à son choix tristesse, liesse,
tendresse, et l'on renaît à ses caresses.
Voilà, je suis en nage,
en âge de nager dans le potage,
bien que n'ayant sauté aucune page.
Quel curieux equipage,
appreciant le paysage,
un à un grimpant les etages
qui menent à la plage
horaire des sages !
Mais de quels sages,
avez vous reçu heritage ?
On m'a oublié dans le partage !
Ne restent que les images.

vendredi 17 août 2007

Le Korrigan

J'ai rencontré un korrigan caché dans une souche de chêne !
Je me promenais tranquillement quand sur son curieux chapeau,
mon oeil interpellé s'est arrêté, j'ai eu un peu peur, il n'etait pas beau !
Son regard luisant brillait d'une etrange lueure mâtinée de peine !

Nous avons un peu converser, une fois ma stupeur passée,
il s'etait en fait perdu, apres une soirée trop arrosée,
et il n'osait quitter cette souche avant que la nuit ne vienne !
Il avait trop peur de se faire reperer sur le chemin de sa fontaine !

Dans mon sac, sous la serviette de plage je l'ai donc caché,
au fur et à mesure, le chemin de sa fontaine il m'a indiqué !
Une fois arrivés, nous avons plaisanté, je lui ai fait promettre,
de ne pas recommencer à trop abuser des alcools traitres !

Le petit korrigan, pour me remercier m'a proposé de réaliser,
un de mes voeux, mais de le choisir avec soin,
afin de ne pas jouer à Midas, et d'un voeu me pieger !
Je reflechie depuis, dans ma tête tourne, la question en tous sens, en tous coins.

Je devrais peut-être ouvrir un topic, pour demander,
quelles seraient les recommandations de bt ?
Me voici toute embêtée avec ce voeu que je ne veux pas gâcher !
Je me demande si je ne vais pas abandonner mon voeu et esperer,
que le destin se charge de lui-même, de sur mes rêves veiller !

dimanche 12 août 2007

Les réalités febriles vont et viennent, imbéciles,
laissant trop peu de place à l'onirisme fertile,
pourtant avec la naïvté d'un enfant, j'aime à me bercer,
d'illusions et de rêves, et si parfois la lucidité reveillée,
vient me tirer du rêve, c'est avec délectation que je plonge,
et volontairement choisis de me noyer dans un songe !

Songeons donc, et dictons, la couleur à nos rêves,
puisqu'ils ne sont dans nos vies qu'une trêve,
une oasis verdoyante, dans un desert trop rempli,
de réalités en rêves j'oscille, vais et viens, et m'emplis !

Reflexion du mois d'aout !

Faible fable affabulant,
in fabula dans ma bulle,
où le fallacieux fabuleusement,
defibrille et infibule,
la foi aux dons funambules,
d'une aberrante somnambule ?

Sans titre encore :

Fablez fabliaux, chantez les louanges aux dames,
si elles vous toisent, interieurement se pâment,
et de jolis mots à elles déstinés, font toujours vibrer leur âme,
Que vos affables fables ecrites sur un coin de table, nous enflamment,
ne cessez, s'il vous plait, d'ainsi encencer nos charmes !

Que vos affables fables ecrites sur un coin de table, nous enflamment,
pour que sur ce coin de table, tout contre vous l'on se pâme
De vos affables fables l'on s'enflamme,
et sur ce coin de table l'on se damne !