mercredi 8 octobre 2008

Du bien fondé des executions capitales en place publique

Il etait un temps où les affreux méchants étaient assassinés,
pour le plus grand plaisir de la plèbe en quête d’émotions.
L’affreux méchant que l’on pouvait sur le chemin conspuer,
cristallisait les famines, horreurs, sorcières et autres démons.

On criait, hurlait, se gaussant de quolibets,
comme autant de rites d’exorcismes.
Et le bruit courait d’oreille en bouche bée,
et de bouche en oreille au paroxysme,
que l’affreux méchant était possédé par le diable,
mais que par chance, ses os restaient friables !

Et l’on criait des ho et des ha, à mesure que la roue tournait,
et l’on l’on grimaçait par complaisance, à mesure que les os rompaient !
Le condamné ne criait pas assez ?
C’est le bourreau qui etait hué !

Une fois le spectacle trop vite terminé,
il fallait, malheureusement, à son quotidien retourner.
Repus, et rassérénés que la morale soit sauve,
chacun retournait dans sa cage pour y tourner comme un fauve !

Un bon spectacle interactif avec sa petite dose d'adrenaline,
il n'y a pas mieux pour exulter la surcharge des glandes endocrines !

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