mercredi 4 juin 2008

Scène de la vie quotidienne, néanmoins heureusement inhabituelle, sans aucune gravité et pour autant assez inconfortable :

Je sortais cet apres-midi de chez moi d'un pas léger,
trottinant avec allegresse vers de nouvelles aventures,
lorsqu'au bout de quelques centaines de mètres estimés,
je ressens une gène sérieuse, une sorte de brûlure !

Rapidement, j'identifie la source de mon inconfort :
ma culotte, mal ajustée, est venue se nicher,
avec une incongruité inopportune, dans mon intimité
et vient méchamment m'en cisailler les abords !

Evidemment, j'étais bien loin d'être seule dans cette rue,
et ne pouvais me permettre de librement farfouiller,
pour remettre à sa place cette ignoble, avant que d'être fendillée,
mais plus j'avançais, plus la situation était tendue

Comment me sortir de cette difficile condition,
avec le minimum de dignité nécessaire sur voie publique ?
Il s'agissait là d'une épineuse question,
pour resoudre au plus vite cette conjoncture critique !

Je commençais par adopter un pas, à la fois savant et instinctif
en me tortillant avec classe et discretion,
dans un etonnant déhanchement au mouvement rotatif.
Malgré mes efforts véhéments, point de résolution !!!

Je tentais alors, avec applomb, une incursion discrete
de ma main vers mon jean, et découvrais, attérrée,
que la fermeture éclair en était grande ouverte
et qu'une fanfreluche de satin rose avait sorti son nez

Tres vite, en un furtif et subreptice mouvement,
je rangeais cela vivement, tout en tirant sans menagement,
sur l'odieux morceau de tissu faisant office de sous-vêtement,
et remontais la glissiere qui coinça le noeud rose entre ses dents

J'optais pour l'option de tirer sur mon haut,
pour camoufler tout cela et sembler sans defaut
Apres un rapide coup d'oeil circulaire,
je pus poursuivre mon chemin, la tête droite et le regard fier !!!

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